Printemps 2008. Petite balade à Péñiscola


Cette année encore le grand voyage de septembre sera consacré au Portugal.

Donc pourquoi ne pas profiter du soleil printanier en Espagne.

L'idée n'est pas de faire un circuit découverte, mais de nous "poser" afin de découvrir pleinement et tranquillement  le site choisi.

 

 

 

Péñiscola sera notre destination et nous choisirons le chemin le plus court pour y arriver.

 

 

 

Environ 1100 kms à parcourir en deux jours si tout va bien.

 


Samedi 19 avril 2008.


Bien que le ciel soit assez chargé, la chaîne des Pyrénées nous apparaît tout de blanc vêtue. 

 

Nous avons décidé de passer la nuit sur la parking du col de Bielsa.

Ce col culmine à 1820 m  et assure la liaison entre SAINT LARY et l'Espagne par la route D173.


C'est la transhumance et il nous faudra, pour notre plus grand plaisir, laisser passer les 900 têtes de ces jolis ovins avant de pouvoir poursuivre notre route.

 

Merveilleuse route. Dommage que le soleil ne soit pas au rendez-vous.

Non seulement le soleil n'est pas au rendez-vous, mais la neige commence à tomber.

Il est 18h00 quand nous arrivons au col et c'est une véritable tempête de neige qui nous attend.

Le vent souffle en bourrasques glaciales, nous ne voyons que du blanc, seule l'entrée du tunnel se distingue. 

 


Au petit matin, après une nuit bien courte, il faut prendre une décision: continuer ou faire demi tour.

Le hollandais, arrivé en soirée et venant d'Espagne, me laisse entendre qu'il n'est pas recommandé de descendre coté espagnol car la pente est raide et enneigée. 

Le chasse neige étant de retour, je me renseigne auprès du chauffeur sur les possibilités de passer. Pour lui, le tunnel débouchant à 1600 m il ne devrait plus y avoir de neige.

Soit on y va.

Quelle ne fut pas notre surprise en sortant du tunnel.

 

Non seulement la neige était encore plus abondante que du coté français à 1800 m mais le comble était qu'une avalanche s'était produite au niveau du premier paravalanche.

 

La route est bloquée, nous sommes le dimanche 20 avril. Il ne nous reste plus qu'à rebrousser chemin.

Oui mais la pente est raide et enneigée, il faut donc prendre le maximum d'élan sous le paravalanche afin d'espérer atteindre l'entrée du tunnel qui se situe à quelques centaines de mètres.

 

Ce jour là la chance fut avec nous, le moteur n'a jamais ronflé si dur.